Tichri-ra bien qui Tichri-ra le dernier ! (2)

6 minutes de lecture

 
 
Mazel tov, Mabrouk, Tichri est là ! J’en rêve depuis un an, Rosh Hashana, Yom Kippour, Souccoth, que de réjouissances en perspective ! On remet les pendules à l’heure, les balances à zéro, et la synagogue au milieu du village. Introspection, examen de conscience, pardon demandé, pardon accordé, souvenir de l’errance, de ces temps où nous n’avions pas de toit pour nous abriter, nous protéger, nous sédentariser. Fêtes temporelles et leurs fruits et légumes de saison, ‘hallot circulaires, aliments symboliques et délicieux, c’est parti mon Kiki, je te donne mes recettes pour un Tichri de mele’h ! Hag Sameah & Bété Avon !
 

Eggsalad façon déli new-yorkais & bagel au pastrami façon Garfinkel (avant ou après Yom Kippour)

 
Je sais que le Jour du Pardon n’est pas censé tourner autour de ce qu’on va cuisiner puisque par définition, on s’abstient de manger pendant vingt-cinq heures consécutives. Selon les familles, on fait un festin soit la veille, soit le lendemain. Bizarrement, moi qui ne suis ni croyante ni très observante, et qui ne suis jamais la dernière à cuisiner des dîners orgiaques, je rechigne un peu au moment de Kippour à me faire péter la panse, que ce soit juste avant ou juste après.
Ce qui ne m’empêche pas, une fois terminée cette ascèse d’un peu plus d’un jour, de recommencer à m’alimenter, en privilégiant quelques recettes à la fois nourrissantes et humbles. Ne comptez donc pas sur moi pour livrer maintenant mes secrets de koulibiak ou de pirojkis, ce sera pour une prochaine fois.
 

Eggsalad :
2 oeufs durs, épluchés et coupés en petits morceaux, auxquels ajouter un peu de moutarde, un peu de mayonnaise, un peu de vinaigre, du sel, du poivre et de l’aneth finement ciselé.
 
Bagel au pastrami :
Dans un bagel, étaler un peu de mayonnaise, couper quelques brins de ciboulette et des rondelles de cornichons aigre-doux, ajouter ensuite une tranche de pastrami, quelques rondelles de tomate et un peu de salade (iceberg, roquette, laitue…).
 

 

Soupe de potiron de Souccoth

 
Souccoth célèbre la fin des récoltes avant l’hiver à venir, elle est donc aussi la fête des moissons ou la fête des récoltes. Les repas sont servis traditionnellement dans une soucca, cabane au toit de feuillages ajouré. La soucca symbolise les maisons provisoires où les Hébreux ont vécu au cours de leurs 40 ans dans le désert avant d’entrer en Terre Promise.
Chez nous, cette fête sert de prétexte à faire rattraper à nos enfants les carences en fruits et légumes accumulées tout au long de l’année. Et comme l’automne est la saison des cucurbitacées, je leur en sers à tour de bras. On peut donc remplacer le potiron par du butternut, du pâtisson, des courgettes, de la courge spaghetti ou de l’ambercup, toutes les courges sont bonnes à prendre (comme on dit chez TF1).
 

 
Ingrédients :
¼ de potiron (ou ½ butternut, ou deux courgettes, ou un pâtisson…)
4 carottes lavées, épluchées, coupées en rondelles
1 oignon (blanc ou rouge)
1 bouillon cube (légumes ou poule)
huile d’olive, eau, muscade râpée
Éplucher et couper la courge, les carottes et l’oignon en morceaux.
Les faire revenir quelques minutes dans un fait-tout avec un peu d’huile d’olive.
Couvrir d’eau juste à hauteur des légumes. Ajouter le cube de bouillon, la muscade râpée et couvrir le fait-tout. Porter à ébullition, laisser cuire jusqu’à ce que les carottes soient cuites (les piquer avec un couteau).
Mixer le tout, ajouter de l’eau, du sel ou de la muscade s’il faut.
Au moment de servir, ajouter du persil plat et mixer à nouveau avant de servir.
 
Noémi Garfinkel
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© photos : DR

Article publié le 18 septembre 2015. Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2015 Jewpop

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